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Accompagner

Accompagner c’est être :

  • Un témoin de l’existence de la personne accompagnée au-delà de l’image qu’elle renvoie

  • Un témoin de la sa dignité que ne se perd jamais, même lorsque l’on croit que tout est perdu.

  • Un témoin de l’intensité de la vie dans sa période d’extrême fragilité.

 

Accompagner c’est aussi assumer sa responsabilité d’humain en situation de vulnérabilité et de souffrance, c’est offrir une présence, c’est aller à la rencontre de l’autre, maintenir un lien, refuser l’isolement. C’est aussi accepter de laisser résonner eu soi la parole de l’autre.

Accompagner ce n’est pas :

 

  • Prendre par la main une personne fragilisée pour la tirer dans la direction que nous pensons être la bonne pour elle.

  • Le malade doit pouvoir :

    •  Rester en lien, continuer à faire partie du groupe social

    • Rompre l’isolement qui anticipe la séparation, se sentir reconnu, se sentir vivant

    • Établir des relations nouvelles malgré sa fragilité

    • Partager un questionnement

  • Il peut également déposer des poids, confier des angoisses, des besoins, des désirs qu’il lui serait difficile d’exprimer aux siens, ni même aux soignants fortement rentrés dans son vécu quotidien.

 

Le malade en fin de vie éprouve le besoin de relire sa vie. C’est un peu comme une œuvre d’art pour laquelle il a besoin d’un témoin. Le bénévole est souvent ce témoin. (Professeur René SCHERRER, fondateur du mouvement JALMALV)

 

Entre désir et réalité, pour le bénévole d’accompagnement il n’y a qu’un pas. Désir d’aller vers l’autre, être simplement quelqu’un pour quelqu’un. Avec une réalité, un engagement fort, d’apporter un peu de chaleur et de réconfort au patient et à ses proches, en lien étroit avec les soignants.

 

 

Françoise MONET

(extrait d’un témoignage d’accompagnement)

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